Suivre sa voie

Du premier cri, le jour de notre naissance, au dernier souffle de notre Libération, nous empruntons des voies qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. Le voyage est souvent tourmenté, nous forçant à combattre contre les maladies, la faim, la misère, la stérilité, le chômage, l’injustice et tant d’autres choses encore…

A bout de force, à bout d’envie, nous voulons baisser les bras, arrêter ce cercle de Dante, qui nous entraîne de plus en plus bas. Nous ne faisons plus rien pour avancer et pourtant nous nous persuadons que c’est la vie qui nous empêche de nous en sortir. On est damné, envouté, maudit, enfin, soyons sincères, le penser nous arrange fortement, et au fond de nous, nous savons qu’il n’en est rien.

Nous avons tous des épreuves à passer, à comprendre, à réussir. Nous n’en connaissons jamais l’aboutissement, tant que nous n’avons pas été au bout de ce combat. Aucun Guerrier ne savait s’il gagnerait ou perdrait sa guerre, tant que celle-ci était existante. Aucun Roi, ne pouvait savoir si ses convictions seraient partagées, tant qu’il n’oserait pas en parler. Aucun comédien ne pouvait être certain d’être aimé par son public, tant qu’il ne dépassait pas sa peur de se présenter devant lui.

Le doute, la peur sont des sentiments importants pour l’Homme, ils mènent à une connaissance de Soi. Ils nous apprennent à nous dépasser. Le tremblement de peur se transforme en tremblement de joie.

Ne croyez pas que le train de votre vie puisse se conduire sans votre présence, vous en êtes la pièce maitresse, et n’oubliez jamais, qu’aucun Grand de ce Monde n’a su commencer sa vie, sans être ce petit, qui, comme nous,  pleurait sur son incertitude.

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[Humano]

...A suivre...